Depuis le 1er janvier 2017, le cabinet CUIF AVOCATS que j’ai fondé en 2009 s’est transformé…
Un peu de passé pour comprendre l’avenir.
J’ai commencé ma vie professionnelle en 1997-1998 lorsque j’étais encore étudiant en droit. J’alternais les cours avec un stage de « collaborateur » chez un Avoué dans cette belle ville de ROUEN, en passant mon temps à rédiger des conclusions et à les recommencer inlassablement après des dizaines de corrections successives, jusqu’à obtenir un travail satisfaisant. Et cette méthode a forgé mon caractère.
Peu attiré à l’époque par la théorie, j’étais convaincu que je pourrais m’épanouir avec la pratique. Cela a été le cas, mais j’ai dû intégralement réapprendre tout ce que j’avais appris à la faculté avec une seule obsession : devenir un bon professionnel. J’ai rapidement appris le goût de trouver des solutions à mes clients dans des dossiers qui étaient en apparence perdus. Cette obstination ne m’a jamais quitté.
Après mon « stage », je suis parti travailler dans une étude d’Avoué à la Cour d’appel d’AMIENS, une maîtrise de droit des affaires en poche. J’y ai appris l’autonomie car la structure était plus familiale ; j’avais plus de responsabilités. J’ai essayé de moderniser la structure en y apportant de l’informatique, à l’heure où nous rédigions encore des déclarations d’appel sur papier carbone. Mais travaillant à plus de 100 km de mon domicile, je suis revenu « au bercail » un an et demi après.
J’ai alors intégré une autre étude d’Avoué en qualité de premier clerc. Je rédigeais toute la journée des actes de procédure devant la Cour d’appel. En moyenne, plus d’une centaine de déclarations d’appel et de constitutions par jour. J’y ai appris à déceler les petites erreurs pour pouvoir en tirer parti sur mes adversaires. Une place de collaborateur se libérant dans l’étude dans laquelle j’avais effectué mon stage, j’y suis retourné.
L’étude d’avoué dans laquelle j’évoluais comme collaborateur était importante et traitait plusieurs milliers de nouvelles affaires par an. J’y ai donc appris la rigueur avec une organisation quasi-militaire, la persévérance, le travail acharné et la remise en cause permanente de soi. J’y suis resté plus de quatre ans.
J’ai quitté Rouen pour Poitiers en 2005. Deux années de collaboration s’en sont suivies auprès d’une étude d’Avoués avec deux juristes de très grande qualité. Mais la profession d’avoué a été supprimée fin 2007 et je suis donc parti pour TOURS « apprendre la profession d’avocat » avec le souhait de créer mon cabinet par la suite. La difficulté était de taille car il me fallait repartir de zéro puisque la profession qui m’avait formée avait été supprimée.
Un an et demi après, j’étais de retour à POITIERS. Huit mois après, j’ouvrais mon cabinet, avec un serveur sous Mandriva Linux et un ordinateur portable. Les débuts ont été difficiles, mais plus de 12 ans passés chez les Avoués de Cours m’ont permis de me démarquer rapidement en raison de ma technique. J’étais « jeune avocat, mais vieux juriste » comme me l’a dit un jour l’un de mes confrères à l’occasion d’une audience très tendue lors du procès d’un personnage public local. Depuis lors, le cabinet n’a pas cessé de progresser et voilà maintenant plus de 7 ans que ça dure.
Le cabinet CUIF AVOCATS.
J’ai fondé mon cabinet en pratiquant les matières qu’on m’avait apprises : le droit des affaires. Mais de quoi s’agit-il ?
C’est votre quotidien. il s’agit par exemple de régler les problèmes liés aux contrats civils ou commerciaux que vous signez ou que vous respectez sans jamais avoir rien signé. Votre vente immobilière tourne mal, vous vous trouvez dépossédé de votre bien et vous voulez le reprendre, votre partenaire vient de notifier brutalement à votre entreprise la rupture de ses engagements et ne veut plus travailler avec vous, vous rencontrez un problème de distribution avec une enseigne, de concurrence parasitaire d’un site internet, de droit de la consommation lorsque vous achetez un ordinateur, votre entreprise rencontre des difficultés économiques et vous avez besoin de la restructurer et rechercher la protection du tribunal de commerce, etc ? Le cabinet est là pour vous aider à vous en sortir.
La liste n’est bien entendu pas exhaustive et je vous invite à vous reporter à la liste des matières habituellement pratiquées par le cabinet. Nous négocions en premier et s’il le faut, nous faisons valoir vos droits devant un tribunal et ce jusqu’en Cour de justice de l’Union Européenne si la question de droit l’exige.
Mais le cabinet CUIF AVOCATS c’est aussi un expertise dans des matières qui me passionnent comme la procédure civile (matière stratégique pour gagner les procès), le droit de la propriété et des biens (découverte de servitudes dans votre propriété, vous aider à sécuriser vos ventes immobilières, empiétements de propriété, troubles de voisinage, etc.) ou encore le droit lié à l’informatique dont mes fidèles lecteurs savent que je suis un spécialiste : MICROSOFT, DELL HP, LENOVO, SAMSUNG, ASUS et bien d’autres… tous ont été mes adversaires et ils ont souvent été condamnés !
C’est avec une insatiable volonté de trouver des solutions pour mes clients que j’ai fait grandir ce cabinet et cela m’a apporté d’immenses satisfactions. Bâtir un raisonnement, le soutenir et faire évoluer la jurisprudence est un exercice qui demande ténacité et rigueur, mais qui est très satisfaisant. J’ai eu la chance de voir mes analyses régulièrement étudiées et c’est toute l’expertise que j’apporte au quotidien à mes clients. Pourvu que ça dure !
J’ai aussi souhaité une empreinte informatique forte dans mon cabinet, car je suis passionné depuis toujours. Après avoir geeké sous Windows et Mac, je suis tombé dans l’univers Linux dans les années 2000 pour ne plus en sortir : arrivé dans la communauté bâtie autour du système d’exploitation Mandrake Linux (devenu Mandriva par la suite), je deviens un « serail-posteur » du forum français (à l’époque, j’étais dans le top 10 mondial), responsable du Wiki francophone (la documentation), organisateur d’install-parties pour apprendre aux gens qu’il n’y a pas que Microsoft dans la vie, cofondateur et vice-président de l’AUFML ; j’ai également mené un bras de fer avec les dirigeants de la société Mandriva lorsqu’elle était tuée à petit feu par ses dirigeants actionnaires dénués de stratégie et de vision à long terme. Puis, en juillet 2010, avec une amie informaticienne, nous avons décidé de forker Mandriva pour faire une nouveau système d’exploitation (une « distribution ») qui allait s’appeler « Mageia » quelques temps plus tard, après avoir aspiré presque toute la communauté Mandriva et structuré le tout dans l’association Mageia.org dont je suis le cofondateur (Mageia est une merveille que j’utilise au cabinet quotidiennement). Ma connaissance de l’informatique est donc un atout important.
C’est tout naturellement que j’ai bien équipé mon cabinet : deux serveurs (un local et un distant en datacenter) avec réplication des données en temps réel de l’un sur l’autre (le tout sous Debian), un pare-feu matériel sous Linux, des postes clients sous Mint, Ubuntu et Mageia, le tout sous environnement KDE avec double ou triple écrans pour tout le monde de 27 à 32 pouces, scanners rapides, serveur de messagerie maison avec chiffrement des courriels, un cloud personnel, un wiki, de la vidéoconférence, plus de fax, un site internet très fréquenté déjà refait 3 fois, un service de téléchargement des pièces lourdes pour les clients, VDSL, etc. Nous n’imprimons pratiquement plus rien car le confort informatique le permet et c’est très agréable à utiliser au quotidien. Et je vais encore renforcer les outils informatiques pour gagner encore plus de temps et me consacrer à l’essentiel : les solutions pour mes clients.
Et en 2016, une nouvelle opportunité s’est présentée. Aujourd’hui, je suis heureux de vous annoncer que le cabinet CUIF AVOCATS est devenu la société DESCARTES AVOCATS.
La SARL DESCARTES AVOCATS.
J’ai souhaité prendre la forme d’une SARL (nouveauté de la loi Macron) pour permettre une gestion plus fine ainsi qu’une meilleure anticipation de la gestion. Cela permet aussi de continuer le développement de l’activité informatique auprès de mes clients. Après avoir conçu ma propre solution informatique pour la profession d’avocat (LISILEX pour LIbre, SImple, LEX), des professionnels se sont montrés intéressés. La SARL a donc pour objet l’exercice de la profession d’avocat mais également le conseil et la formation informatique.
Et pourquoi ce nom ? DESCARTES, c’est avant tout le Discours de la Méthode, « pour bien conduire sa raison » (et chercher la vérité dans les sciences). Si notre travail d’avocat ne nous conduira pas à trouver la vérité dans les sciences, la méthode et la raison sont bien deux qualités qui caractérisent l’organisation du cabinet. Et puis DESCARTES est né à La Haye-en-Touraine, entre Tours et Poitiers et l’un des membres de sa famille a été juge à Poitiers.
Enfin, en 2017, je me suis présenté aux élections du Conseil de l’Ordre des Avocats de Poitiers et ai été élu dès le premier tour. J’ai pris la direction de la commission « numérique et innovation ». Et j’ai passé mon tour au profit d’autres confrères élus après moi.
Bonjour et bonne année à vous,
Je vois que vus avez toujours autant de projet et cela va être intéressant à suivre.
Au plaisir de vous lire!!