Double boot Linux Mint 18 avec Windows 10 sur Acer Aspire S5-371

Par Larry Ewing, Simon Budig, Anja Gerwinski
Par Larry Ewing, Simon Budig, Anja Gerwinski

Il est souvent difficile de trouver un tutoriel rapide et bien fait pour faire un double boot Linux/Windows sur une machine achetée dans le commerce où Windows est fourni préchargé et prépayé .

Comme d’habitude, et contrairement à ce que croient naïvement les juges, la machine ACER dont je viens de faire l’acquisition est spécialement configurée pour rendre l’installation d’un autre système d’exploitation impossible, en tout cas pour des consommateurs moyens n’étant pas spécialement avertis en informatique.

En effet, la Linux Mint 18 que je viens d’installer ne parvient pas à se charger au redémarrage après une installation tout à fait classique. C’est Windows 10 qui démarre systématiquement et c’est foncièrement agaçant !

En réalité, comme d’habitude, l’UEFI de la machine est verrouillé et il a fallu que je recherche sur internet une solution que je trouve pertinente.

Elle se trouve sur cette page. Il s’agissait d’un tutoriel pour Windows 7 et il est toujours valable pour Windows 10 avec une machine récente.

J’ai d’abord installé Mint et c’est ensuite que j’ai modifié les options de l’UEFI (accessible par la touche F2). Après ces modifications, Grub s’est lancé en proposant le choix Mint.

Mise à jour :

Notez qu’après mise à jour du noyau, vous serez peut-être comme moi obligé de renouveler cette opération. Les 3 sorties que j’avais à configurer (Grubx64.efi, shimx64.efi et MokManager.efi) sur le disque dur étaient toujours présentes, mais seule l’opération de renommage du premier argument, Grub, était possible (les autres m’indiquant que le fichier n’était pas présent). Le renommage du premier en « linuxgrubx64efi » a été suffisant pour fonctionner.

Notez également qu’au cours de ces manipulations de l’EFI, j’ai pu désactiver le Secure Boot tout en conservant le mode de démarrage EFI. En l’état, tout fonctionne.

Le Wifi était aussi problématique. Le matériel est un chipset Atheros QCA6174 et aucune détection de réseau n’était possible. Pour résoudre le problème, j’ai installé le paquet linux-firmware.

sudo apt-get install linux-firmware

La solution est disponible sur le forum Linux Mint :

Voilà une machine totalement fonctionnelle !

MAJ du 6 octobre 2017 : lors de l’installation d’une nouvelle distribution, l’assistant d’installation va vous demander sur quelle partition installer le chargeur d’amorçage. Pour ma part, par défaut, l’installateur me proposait /dev/sda. Or, il me restait une partition dénommée « EFI » dans la liste des partitions sur /dev/sda1. C’est bien cette dernière qu’il faut utiliser pour que le chargeur d’amorçage se lance normalement, en double boot.

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Installation de la clé de sécurité RPVA pour Kubuntu 16.04 LTS

clerpvaQuelques lignes pour vous décrire l’installation « du RPVA » à partir d’une installation « propre » de Kubuntu 16.04 LTS.

Le tutoriel n’a pas fondamentalement changé avec l’ancienne clé, mis à part qu’il est devenu inutile de configurer les routes avec le Cloud des avocats mis en place par le CNB.

Cela vous permet de rendre le boîtier Navista et de faire ainsi quelques économies.

Je remercie mon confrère Antoine BON qui, dans notre groupe d’avocats sous Linux (Google groupe) qui nous a conçu le tutoriel avec la nouvelle clé.


 

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Office ? LibreOffice, évidemment !

Un petit trait d’humour de la part de nos amis de l’AFUL, pour promouvoir cette merveilleuse suite bureautique qu’est LibreOffice !

Vous avez de l’argent à dépenser inutilement ? Prenez donc son concurrent propriétaire qui vous facturera des licences logicielles…

Vous voulez confier vos données personnelles à des tiers ? Confiez-les à Microsoft !

Allez, osez donc la différence, ça ne fait pas mal, vous serez pleinement satisfaits et vous vous sentirez plus libre !

libreoffice_logo_flataful_logo_2004

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Le CNB et la chienlit informatique proposée aux avocats…

lemmerdeurJe m’étais juré de ne plus écrire sur le RPVA compte tenu du fait que tout le monde se moque de savoir si ce service marche ou non, surtout le CNB. C’est vrai, je n’ai plus rien écrit à ce sujet depuis plusieurs années.

Mais j’ai d’autres motifs d’être furibard… J’avoue, j’en ai vraiment raz-le-bol de l’incompétence des informaticiens du CNB et de tous ceux qui répètent servilement le même charabia que notre haute instance professionnelle en matière informatique.

Le cas est le suivant : le CNB a mis en place un Cloud pour les avocats. Ce Cloud est censé être la révolution informatique qu’on nous promet… (c’est surtout l’Arlésienne).

Les avocats communiquent avec les greffes des juridictions (civiles et commerciales, pas toutes mais je simplifie) par voie électronique. Nous transmettons des messages et des documents de procédure ; on appelle ça le RPVA (réseau privé virtuel avocat). Lorsqu’un nouveau message arrivait sur la messagerie du RPVA, nous recevions une notification sur un groupware appelé Convergence. Mais nous avions la possibilité de configurer une redirection depuis la messagerie Convergence vers notre client de messagerie favori. Et puis…. le CNB a mis fin à tout ça et a inventé le Cloud des avocats….

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La dictée vocale Dragon sous Linux avec Wine et Crossover

dargon003Dans un précédent et ancien billet (31 décembre 2010 tout de même !), je vous parlais de mes tentatives de porter la dictée vocale Dragon Naturally Speaking sous GNU/Linux. Aujourd’hui, les choses ont un peu évolué, raison pour laquelle un nouvel article s’impose.


La Virtualisation ?

J’avais utilisé Virtualbox pour virtualiser Windows XP et pouvoir ensuite y installer Dragon. Mais la quantité de RAM nécessaire pour virtualiser une application gourmande en ressources a eu raison de mes essais. J’ai donc abandonné cette solution.

L’incurie de l’éditeur Nuance

J’avais contacté à l’époque l’éditeur Nuance et mon interlocuteur m’avait indiqué qu’ils étaient en train d’étudier activement une solution pour Linux. J’y avais cru, j’ai eu tort.

Aujourd’hui, près de deux ans après mon contact avec l’éditeur, rien ne s’est passé et il n’y a toujours pas le moindre portage en cours. Curieusement, il y a quelques jours, une personne de chez eux m’a contacté en me demandant si j’utilisais encore la dictée vocale. J’ai signifié une réponse négative en expliquant que le logiciel n’était pas compatible avec Linux. Et la curieusement, j’ai entendu la même chanson sur les prétendus « projets » de l’éditeur pour porter leur application sous Linux.

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Dictaphone numérique compatible Linux

Il est toujours difficile de trouver du matériel nativement compatible avec Linux (i.e. quand le constructeur le prévoit). En général, les fabricants font peu ou pas d’efforts pour proposer des outils interopérables et qui s’intègrent bien dans cet environnement. J’ai cherché un dictaphone doté de fonctions de dictée « avancées » et doté d’un format audio interopérable.

Phillips, fabricant européen de produits numérique, se targue de proposer des dictaphones compatibles Linux, Mac et Windows. Qu’en est-il ?


 Le constat

Force est de constater que les fabricants de systèmes de dictée ne proposent rien de compatible avec Linux.

Par exemple, l’éditeur Nuance n’a toujours pas porté son produit Dragon Natrurally Speaking et ne semble pas en voie de le faire. J’avais contacté Nuance il y a quelques mois pour en discuter avec eux mais j’avais ressenti que cela ne figurait pas dans leurs priorités. C’est dommage.

Dommage, car il y a fort à parier qu’une fois de plus c’est le géant Google qui proposera une dictée pour Linux. Il propose déjà pour les utilisateurs du navigateur Chrome et des OS Android, un moteur vocal relativement performant pour faire des recherches sur Internet. Il ne s’agit pas de dictée au sens où on l’entend ici, mais le moteur vocal peut être intégré dans des applications par des développeurs.

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L’incompétence des fournisseurs d’accès à internet « pro »

Il y a quelques temps, comme mes fidèles lecteurs me l’ont fait observer, je suis tombé en rade de site internet. Il s’agissait de l’expression la plus visible d’un problème plus profond lié à mes fournisseurs d’accès à internet. Loin de moi l’idée de vous raconter ma vie, mais ce billet est destiné à dénoncer l’escroquerie, le mensonge organisé, et l’incompétence devant laquelle se trouvent les professionnels face à leur fournisseur d’accès à internet.


La terre est bleue comme une « Orange »

Toute l’histoire commence avec Orange, il y a un peu moins de deux ans.

Pour mon changement de locaux, je me rapproche de l’opérateur pour connaître leurs offres dédiées aux professionnels. En boutique, je tombe sur des gens charmants, mais totalement incapables de me donner des renseignements sur les demandes que je leur formule. Pour ouvrir une ligne FT, il n’y a pas de soucis, mais dès qu’on commence à entrer dans les détails de l’offre, il n’y a plus personne. Pourtant, je ne demande rien de compliqué en soi à un professionnel : une IP fixe pour mon site, un fax par courrier électronique, de la téléphonie. Mais j’ai besoin de renseignements précis, notamment pour le fax : est-il limité en émission, combien de pages, combien de destinataires… en bref, des demandes que j’estime basiques lorsqu’on interroge un professionnel de la téléphonie et d’internet. Mais je n’obtiens aucune réponse.

Résigné, je demande donc qu’une personne du service technique prenne mon contact rapidement. J’ai attendu deux jours, cinq jours, quinze jours… Personne ne m’a jamais rappelé.

Angoissé par le service après-vente qui me serait certainement offert face à un service avant-vente aussi catastrophique, je décide de me contenter de mon ouverture de ligne et d’aller voir si le ciel est plus bleu chez Bouygues Télécom.

En conclusion, Orange vante la qualité de ses offres pro à la télévision en indiquant : « Vous êtes actifs, nous aussi ». C’est incontestablement mensonger et je vous en reparlerai à la fin de ce billet.

Bouygues, un bon challenger… qui chute bien rapidement.

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Arrêt des services….

occhio informaticoComme nombre d’entre vous l’on constaté et je remercie mes lecteurs assidus de m’avoir écrit pour me le signaler, le site est tombé en rade samedi 24 septembre 2011, le jour de mon changement de fournisseur d’accès à internet.

Après être venu ce samedi à mon cabinet, notamment pour renseigner les translations de port NAT la redirection de mon IP chez Gandi, ce qui ne devait, théoriquement, entraîner qu’une interruption du site de 20 minutes tout au plus, tout a planté dès le lendemain lorsque j’ai découvert que ma nouvelle box « pro » (mensonge…) n’avait pas d’ip fixe ! Résultat, plus de routage du nom de domaine sur mon adresse IP.

S’agirait-il des joies de l’auto-hébergement ? Non, c’est la colère contre le mensonge et les tromperies des offres soi-disant « pro » des FAI (SFR pro, en l’espèce) qui ne sont qu’un déguisement des offres grand public, puisqu’elles n’apportent strictement rien de plus.

Aujourd’hui, les choses sont rétablies et tout le site est passé sur un hébergement professionnel avec un gros débit.

Je ne vais pas m’étendre plus que cela, pour l’instant, sur la totale incompétence de Bouygues Télécom pro et celle, bien pire, de SFR Pro à qui j’ai eu le malheur de confier mon accès internet en pensant naïvement que mes soucis de fax avec Bouygues seraient derrière moi, car tout cela fera l’objet d’un un billet séparé et détaillé.

Toutes mes excuses pour cette interruption involontaire des services.

Les questions sur les ventes subordonnées reprennent donc le dessus, avec le scandaleux amendement 432 proposé par Monsieur Tardy, dont la rédaction est tout simplement une honte juridique, puisqu’il piétine allègrement un grand nombre de règles et d’interdictions posées par le Code de la consommation qui sont actuellement favorables aux consommateurs. Je vous invite à lire sur ce sujet le communiqué de presse de l’AFUL qui invite bien évidemment à rejeter cet amendement, de même que le 308 qui n’est pas mieux rédigé.

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Le RPVA et Linux, la suite.

rpva2-ebarreau-siteDans un précédent billet consacré au RPVA, j’avais émis des doutes sur l’interopérabilité de cette appli web payante imposée par la Chancellerie avec les systèmes GNU/Linux. Quelques mois après des échanges avec mon Bâtonnier, et les échanges que ce dernier a lui-même mené avec le CNB, voici les avancées.

Je ne suis pas expert en informatique, le texte peut donc comporter des erreurs. Que mes lecteurs veuillent bien m’en excuser par avance et me corriger au besoin, les commentaires étant les bienvenus.


1. Le packaging

L’ensemble se compose d’un boîtier VPN/routeur/FW (par cabinet) et d’une clé USB de chiffrement (ou de plusieurs, selon le nombre d’avocats se connectant à ebarreau).

2. Le boîtier NAVISTA

Le boîtier NAVISTA (ou « RSA » pour « Routeur Sécurisé Avocat ») a été conçu par la société NAVISTA. Il tourne sous Linux (pas étonnant sur le plan de la sécurité) avec un kernel 2.6.25 [1] permettant un tunnel VPN chiffrés en AES 256 : il est chargé d’encapsuler du chiffrement SSL dans un chiffrement VPN.

Le boîtier se branche par un câble RJ 45 sur le serveur (via un hub ou un switch) et la connexion aux serveurs du ministère se fait par un routage d’adresse web depuis le serveur, car pour que la connexion puisse être certifiée, le boîtier doit impérativement servir de passerelle.
S’agissant de la vérification des connexions, c’est le protocole normal du système de chiffrement avec autorité de certification qui s’applique. Le système travaille en temps réel, puisque c’est l’autorité de certification (Certeurope) qui autorise ou non la connexion en fonction des clés qui sont présentées.

L’un des informaticiens avec qui j’en ai parlé ajoute :

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RPVA et Linux

rpva2-ebarreau-siteDans deux précédents billets, je vous livrais mes déboires autour du RPVA et de son accès depuis une plate-forme Linux. Les choses progressent, mais pas à la vitesse à laquelle elles le devraient, cette vitesse étant incompatible avec nos obligations tirées du Code de procédure civile pour la communication électronique.


1. Suite de l’histoire.

Pour mémoire, je me suis intéressé pour la première fois au RPVA en juin 2010, date à laquelle j’avais écrit au support informatique du CNB pour leur indiquer que j’étais sous Linux que je souhaitais un support sous cette architecture. Le billet vient d’être actualisé, ce n’est donc plus une « tentative de tutoriel », mais un vrai tutoriel.

Souvenez-vous, leur réponse était éloquente :

« Ebarreau n’est pas supporté sous linux
Seule les OS mac 10.5.X 10.6.X et les Windows 2000/xp/vista/seven sont
supportés »

J’avais saisi le Bâtonnier de mon ordre pour tenter d’obtenir du CNB des pilotes pour la clé USB de cryptographie, mais cela n’avait rien donné.

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